
Un enjeu vital en altitude
Lorsque vous partez en randonnée ou en via ferrata avec Hiking3000, la gestion de l’eau est un point aussi stratégique que votre orientation. L’erreur classique consiste à ne pas emporter assez d’eau — ou au contraire à trop en emporter, ce qui surcharge inutilement le sac.
Comprendre où et comment s’approvisionner permet d’éviter bien des tracas. Car une fois engagé sur une crête en plein été, sans point d’eau à l’horizon, chaque goutte compte.
Camelbag vs Gourde : retour d’expérience
Accès à l’eau facile sans devoir m’arrêter,
Répartition du poids dans le dos,
Plus d’excuse pour ne pas boire régulièrement.
Combien d’eau emporter ?
Tout dépend de la durée, du dénivelé, de la chaleur et surtout… des points d’eau disponibles.
Où trouver de l’eau potable ?
En montagne, il y a plusieurs sources possibles :
Captages ou fontaines dans les refuges ou villages,
Sources identifiées sur carte IGN,
Ruisseaux issus de la fonte glaciaire,
Lacs d’altitude (à traiter !).
Mais prudence : la présence d’eau ne garantit pas sa potabilité. Un ruisseau limpide peut être contaminé par des troupeaux ou des animaux morts en amont.
Faut-il traiter l’eau ? Oui… sauf cas exceptionnels
Dès que l’on puise de l’eau en pleine nature, il est vivement recommandé de la traiter :
Options :
Pastilles purifiantes (type Micropur) : efficaces mais goût chloré.
Filtres à pompe ou à paille (Sawyer, Katadyn, Lifestraw...) : rapides et fiables.
UV stérilisateurs (type SteriPEN) : efficaces sur virus, mais nécessitent des piles/charge.
💬 Note personnelle
Quand je vois que l’eau descend directement d’un glacier, je la bois parfois sans traitement.Je n’ai jamais été malade, mais je m’assure toujours qu’elle vient bien de la fonte directe, sans risque de contamination par des troupeaux ou carcasses plus bas dans la vallée.C’est une exception, pas une règle à généraliser.
En résumé
✅ Analysez votre itinéraire et les sources d’eau disponibles,
✅ Optez pour un camelbag de qualité (minimum 2L),
✅ Emportez toujours un système de purification,
✅ Si pas de point d’eau fiable : complétez avec bouteilles,
✅ Ne buvez pas directement sans traitement… sauf cas glaciaire maîtrisé.
En bonus : mon système d’hydratation
Voici comment je m’organise personnellement :
Camelbag de 2L comme réserve principale,
Filtre pour réapprovisionnement en nature,
Analyse préalable des cartes et itinéraires pour localiser les sources d’eau,
Bouteille plastique si je sais que le parcours est sec.
Conclusion
Votre corps vous dira merci — surtout dans les derniers mètres de dénivelé positif.