Mont Charvin par la Via Ferrata (Aravis - 2409m)

Le Belge Alpin
27.06.25 16:32:20 - Commentaire(s)

Informations sur l'ascension 

Informations générales
Distance : 11.66 km
Dénivelé positif : 1073 m
Altitude départ : 1514 m
Altitude sommet : 2409m

Difficulté :
4/5/4

Attention : ce parcours exige un équipement spécifique (baudrier, longes, casque), ainsi que des compétences en progression verticale. Je vous recommande vivement de consulter des sources spécialisées comme le site de mon ami Victor Laurent (https://franceviaferrata.fr/sinformer/). Ne partez jamais seul si c’est votre première expérience : formez-vous avec un guide ou un pratiquant expérimenté.
La via ferrata est assez simple, mais la rando est assez difficile, ça grimpe fort. 


Tracé et GPX

Fichier GPX

Qu'est-ce qu'un fichier GPX ? 

Un fichier GPX (GPS Exchange Format) est un format de fichier standardisé utilisé pour échanger des données GPS entre différents appareils et applications. Il est principalement utilisé pour enregistrer des tracés, des itinéraires et des points d'intérêt. Grâce à sa compatibilité avec une large gamme de dispositifs GPS et de logiciels, le fichier GPX facilite le partage et l'analyse des données de navigation et de localisation.

Lisez mon tutoriel sur le sujet ici


Accès

Accès vers le départ de la randonnée

Départ depuis le parking de la Via Ferrata.

Cliquez sur l'image pour ouvrir la destination sur votre application préférée.



Météo et conditions

La météo, première sécurité !

Avant de planifier une sortie en montagne, il est primordial de consulter la météo ! Un orage peut être très dangereux, le brouillard peut vous désorienter, et la pluie rend les rochers glissants. Prévoyez une belle journée pour ce type de randonnée. Informez-vous également sur les conditions, notamment sur la neige restante, surtout en début de saison. Appelez l'office du tourisme (section info) ou, pour des itinéraires très engagés, le bureau des guides.

Avant de partir en montagne !
La montagne est un secteur très dangereux, surtout si l'on n'y est pas préparé. Je ne parle pas uniquement de préparation physique, même si elle est évidemment nécessaire, mais également de tous les autres aspects :

  • Météo
  • Matériel
  • Conditions d'enneigement

Les randonnées et ascensions que je vous propose nécessitent que vous ayez pris toutes vos précautions, recueilli les informations nécessaires, rassemblé le matériel adéquat, et que vous n'ayez pas surestimé vos capacités !

Je ne peux que trop vous conseiller de bien lire ces articles ainsi que mes tutoriels montagne.


Mon ascension

Aujourd’hui, j’étais dans les Aravis, l’occasion parfaite de revenir sur cette rando-ferrata que j’avais réalisée il y a trois ans, et qui m’avait laissé un excellent souvenir. Ce parcours atypique m’avait marqué par son équilibre entre randonnée difficile et passages câblés, à mi-chemin entre la via ferrata traditionnelle et l’ascension alpine.

On sort un peu du cadre classique de mon site – on est ici plus proche d’une via Ferrata que d'une randonnée classique.


Certains passages exigent  le matériel adapté et une bonne maîtrise des techniques de sécurité. Ne vous laissez pas tromper par l’absence de difficultés extrêmes : une glissade pourrait avoir de lourdes conséquences.


Le départ s’effectue depuis le parking au pied du massif, dans un décor bucolique de prairies alpines. Après une courte marche d’approche, on attaque les premières pentes. Rapidement, les choses sérieuses commencent. On enfile le baudrier, on ajuste les longes, et on entre dans la section câblée.


La via, dans sa globalité, n’est pas très technique : pas de surplombs, pas de longues traversées gazeuses, mais elle grimpe. Et elle grimpe fort. On progresse sur des vires, des parois raides et quelques ressauts verticaux. Le tracé est intelligent, naturel, et offre de très belles sensations sans jamais tomber dans l’excès.


La difficulté réside surtout dans l’effort cumulé : plus de 1 020 m de dénivelé positif, pour une boucle d’environ 10,5 km. Ce n’est pas une balade de santé. Il faut de l’endurance, du souffle, et de bonnes jambes pour grimper tout en restant lucide dans les passages plus exposés.


Et quel panorama ! Par beau temps, on profite d’une vue grandiose sur tout le massif du Mont-Blanc, côté Chamonix. L’aiguille Verte, les Drus, le Mont-Blanc lui-même, l’aiguille du Midi… tout s’offre à vous dans un tableau alpin spectaculaire. C’est un point de vue privilégié, rare, à la croisée entre l’effort physique et la récompense visuelle.


Après le sommet, la descente s’amorce en direction du Pas de l’Ours, un col discret mais redouté pour sa configuration orientée nord. À cette époque de l’année (fin juin), des névés peuvent encore être bien présents, recouvrant les sentiers ou les câbles.

Petit rappel : les câbles sont démontés en automne et ne sont remis en place qu’en début d’été, généralement autour de début juillet. En cas de doute, abstenez-vous.

Cette portion demande vigilance et concentration. On évolue sur un terrain parfois meuble, caillouteux, et certains passages sont franchement raides. Il faut un bon pied montagnard, et éviter de se relâcher après la satisfaction du sommet. Ce serait une erreur classique, mais qui peut coûter cher ici.


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