Informations sur l'ascension
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Avant de partir en montagne !
La montagne est un secteur très dangereux, surtout si l'on n'y est pas préparé. Je ne parle pas uniquement de préparation physique, même si elle est évidemment nécessaire, mais également de tous les autres aspects :
- Météo
- Matériel
- Conditions d'enneigement
Les randonnées et ascensions que je vous propose nécessitent que vous ayez pris toutes vos précautions, recueilli les informations nécessaires, rassemblé le matériel adéquat, et que vous n'ayez pas surestimé vos capacités !
Je ne peux que trop vous conseiller de bien lire cette page ainsi que mes tutoriels montagne.
Mon ascension
Bienvenue dans le Mercantour, un parc magnifique et plus sauvage que ses homologues. C'est ici que j'ai rencontré le plus d'animaux, surtout en dehors de la haute saison. Vous êtes dans le domaine des chamois et des marmottes, ces dernières étant parfois moins farouches, probablement à cause du tourisme de masse.
Nous attaquons ici le point culminant de la vallée du Haut Verdon, à 3050 mètres. Et quel spectacle ! Je reviendrai là-dessus plus en détail. L'ascension débute depuis le parking du Laus, situé à 2000 mètres d'altitude, ce qui rend la randonnée relativement facile en termes de dénivelé. Il est possible de faire un itinéraire plus court, mais je vous recommande de passer par le lac d’Allos et le refuge du même nom. Ce détour ne rallonge pas beaucoup le trajet, mais il vaut vraiment le coup. Le lac d’Allos est le plus haut lac naturel d’Europe et, au début de la saison, lorsque la neige est encore présente sur les trois pics qui bordent le lac, le spectacle est grandiose. Pour en profiter, il est préférable de venir fin mai ou début juin, selon l’état de la fonte.
Après le lac, on emprunte un chemin forestier relativement plat qui rejoint doucement l’alpage dans un décor splendide. Ensuite, on attaque la montée dans un pierrier un peu surréaliste. Bien que le terrain soit assez sec, il n’enlève rien à la splendeur du lieu, avec le lac qui se réduit peu à peu en arrière-plan.
Avant d’aborder la dernière partie de l’ascension, on atteint un col ou une crête, où le spectacle se révèle : vue sur les Alpes italiennes, le Mont Viso et le Queyras. On comprend alors pourquoi on s'est donné tant de mal.
Après un arrêt bien mérité pour admirer ce panorama, on aborde les 50 derniers mètres de dénivelé jusqu’au pic. Cette partie est plus difficile : raide, un peu aérienne et très rocheuse. J'ai vu pas mal de personnes s’arrêter au col, ce qui est compréhensible car cela demande un minimum d’expérience et d’aisance sur ce type de terrain.
Arrivé au sommet, vous bénéficierez d'une vue à 360° : en plus de l’Italie et du Mont Viso, vous pourrez apercevoir le parc national des Écrins et ses sommets de plus de 4000 mètres. Par temps clair, vous pourrez même voir le Mont Ventoux. En vous retournant, le parc du Mercantour se dévoile, avec le lac d’Allos qui vous paraîtra désormais bien plus petit.
Le retour se fait principalement par le même itinéraire. Il vous suffira de bifurquer sur la droite pour rejoindre le parking si vous ne souhaitez pas repasser par le lac.